Le Chakana: pour que chacun vive sa nuit... (part 1)

Ouais, j'avoue j'ai pompé le titre sur le slogan d'une boîte de nuit qui existait pas loin de chez moi dans le sud (pour être précise dans le village à côté), ça faisait "le Nelson, pour que chacun vive sa nuit". Et oui, chacun y vivait sa nuit, bref là n'est pas la question (surtout que la dite boîte est désormais fermée , RIP).

Comment ai-je pu échouer attérir dans une boîte à Narbonne, le soir de Noël ( soit le 25 décembre et non pas le 24, et me gonflez pas, en ce qui concerne Noël je m'y connais mieux que vous tous réunis étant donné que c'est mon anniversaire. Quand je vous disais que je suis formidable...)

Donc bon, déjà aller en boîte à Narbonne ça se négocie. Déjà ça se négocie avec de l'alcool. Mais pas seulement. Pas entre nous non plus, , car pour ma part quand il s'agit de sortir je suis toujours chaude comme une baraque à frites, comprenez que je suis excitée comme un gitan au salon de la caravane. En fait, le problème se situe plus au niveau des boîtes de nuit en elles même. A un moment donné il faut se le dire et l'admettre, Narbonne c'est pas non plus the place to be. Donc on s'est pas trop étonnés quand on a cherché de trouver un dancing sur un parking de supermarché. Ensuite nous restait le choix entre la boîte généraliste (pas comme le médecin hein) et la boîte electro. Nous voilà partis sans savoir vraiment où l'on va attérir, en même temps les éléments étaient contre nous: Narbonne - 25 décembre - Narbonne. Alors quand même, bonne nouvelle le dancing était fermé (le pire c'est peut être qu'on ait envisagé d'y aller) , sur le parking de l'autre boîte c'était pas la foule des grands soirs (1seule bagnole). Et là, ô joie, ô bonheur, ô allégresse, il ne reste que la boîte electro. Les initiés l'appellent le Chakana (en même temps c'est son nom).

On aurait pu se douter que ça puait un peu la merde, puisqu'on est tous rentrés gratuitement. Mais, comme on est jeunes et pleins d'espoir, alors nous avons espéré... pas longtemps.

1ere chose: si quand tu entres en boîte et que tu vois les gens danser avec leurs manteaux (sur le dos) c'est soit que:

- c'est nul et les gens s'apprêtent à partir

- il fait froid à l'interieur (ceci est la bonne réponse)

- il fait froid et c'est nul. (ceci est aussi la bonne réponse)

Ensuite les gens se réchauffent, ôtent leurs manteaux mais gardent quand même leurs écharpes, au cas où, ou alors ce genre de bottes à mi-chemin entre la cavalière et l'après-ski. C'est peut être pour faire du cheval à la montagne, pour résumer, c'est moche.

En même temps, le Chakana c'est un peu le temple de la faute de gôut, ou alors y avait une soirée dont le thème était: je m'habille à la one again bistoufly et nous bah on était pas avertis. La preuve:

ceci n'est pas un mexicain, seulement le barman...oui oui, c'est bel et bien un torchon poncho qu'il arbore fièrement.

la pompe en simili croco, the must en matière d'horreur pédestre. Le pire? C'est qu'elles lui ont coûté 250 euros (il était tout content de l'avouer...)

le slim blanc, en hiver. No comment.

la perruque blonde. Indispensable pour vos soirée déguisées. C'est juste que là c'était le soir de Noël,sinon c'était bien tenté..

Bon bah, ici s'achéve la 1ere partie de mes tribulations au Chakana, je vous invite donc à revenir lire la suite, sinon ça veut dire que: (0mn20)

papapalala t'as rien compris!!!!

Info inutile: bonne année..